[Showcase] Le râtelier Kurnoth

Dans la série des projets qui s’étalent dans le temps, voici le râtelier Kurnoth.

Il y a un an, en février 2021, en regardant les restes du kit de Kurnoth Hunters, je me demandais quoi faire des armes en trop une fois le kit monté (à ce propos, il y a une quatrième épée dans le kit, je me demande bien à quoi elle peut servir…). J’en ai alors dégrappée une de chaque, j’ai refait les poignées en milliput ou en feuille de plomb (récupérée sur de vieille capsules de vin, quand elles étaient encore en plomb… au siècle dernier). Et je ne savais pas trop quoi faire de tout ça…

J’ai alors fait un premier test, sur socle carré, avec une souche en résine pour voir si en manipulant tout ça, une idée surgirait…

Résultat peu concluant… je testais alors une autre idée sur un socle rond en surélevant la souche avec un morceau de polystyrène expansé. Et voilà une composition qui déjà me parlait bien plus, avec une nette inspiration arthurienne (en même temps, ça se passe dans une forêt).

Je regardais probablement Kaamelott à l’époque

Je remisais ça sur l’étagère à projets avant de compléter le socle avec un rocher moulé (moule de chez Woodland Scenics), quelques graviers, des bouts de racines, une des bestioles-carquois en rab du kit et une flèche… puis retour sur l’étagère à projet pour 10 mois.

Puis en décembre, après une année à cumuler les projets sur l’étagère à projet, j’ai décidé de terminer tous les en-cours, et je décidais de repasser ce projet en haut des priorités.

Entre temps, l’ami Seb m’avait imprimé quelques éléments de décors, dont plein de champignons. J’en ai donc ajouté plusieurs autour du râtelier, ainsi que des crânes et un serpent issu d’un kit Sylvaneth. Puis j’ai tout collé, sauf la bestiole-carquois.

Puis j’ai profité de la phase de sous-couche du Dragon Rouge pour sous-coucher le râtelier.

Le râtelier était alors prêt pour la peinture. J’ai appliqué ici les mêmes techniques et mêmes recettes que pour mes Sylvaneth, avec plus de couleurs pour les champignons et quelques touffes d’herbes.

Au final, la pièce est plus haute qu’un Kurnoth Hunter, lui-même déjà très grand.

J’aime bien ce type de projet, qui permet de mettre plein de détails ici et là, qu’une même pièce raconte plusieurs histoires selon l’angle avec lequel on les regarde.

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