Le premier scénario de la campagne de Forbidden Psalm met en scène une cueillette de champignons sur des cadavres dans les ruines d’une demeure bourgeoise.
Les pions cadavres
Pour les pions cadavre, j’ai découvert le kit de cadavres de Vae Victis, qui correspond tout à fait à l’ambiance. Une fois collé sur des socles découpés dans un reste de MDF, j’ai ajouté de la texture et collé des champignons, issus d’une impressions 3D dont j’ai oublié la provenance depuis le temps que j’ai ça en stock.
La peinture m’a assez peu inspirée, et j’ai peins ces pions rapidement, basant les couleurs avec de la Contrast puis quelques retouches ici et là.


Les ruines de la demeure
La création de ces ruines est venue du test de pièces de Slice & Slot, un KS auquel j’avais participé il y a des années et dont je n’avais jusqu’à présent quasiment rien fait. C’est corrigé maintenant avec ce projet. Le concept de Slice & Slot est super intéressant : imprimer les encadrements de portes et fenêtres et créer les bâtiments en les intégrant.
Je suis donc parti sur des structure en carton fort pour la forme générale, sur laquelle j’ai collé les encadrements, puis j’ai complété avec des briques découpées dans du polystyrène (selon la méthode de Whiteshark Gaming Studios).


J’ai découpé quelques arches pour donner un peu plus de modularité et faciliter le stockage. Je peux ainsi combiner les éléments, ou non, sur la table de jeu.




Pour cet élément aussi j’ai coupé une arche en deux. L’idée de cette ruine était de donner un peu de relief et tester d’intégrer une fenêtre dans une cloison en arc de cercle.


Avec les arches de type soupirail, j’ai pu créer de petits éléments de décors, toujours utiles pour enrichir la table et casser les lignes de vues.


Ici, j’ai testé quelques techniques supplémentaires, comme ajouter une colonne sur un mur (simplement en y collant des briques plus grandes). Le petit élément est lui créé avec une arche tirée d’un moulage en plâtre (avec un moule Hirst Art), collée sur des chevilles coupées à la bonne taille. le tout est collé à la colle à bois.


Pour renforcer les murs ainsi créés, je les enduits de joint à carrelage (reste d’une petite réparation dans la maison). D’une part cela renforce considérablement le polystyrène, et d’autre part, cela bouche les espaces entre les briques, et facilite ainsi la peinture.
Pour cette dernière, j’ai commencé par une sous-couche marron foncé de peinture murale, puis quelques brossages à sec en divers tons de gris avant de terminer par de grands lavis de bruns, bleus et verts pour donner de la vie. Pour terminer, j’ai collé quelques touffes d’herbes ici et là.
Quelques éléments supplémentaires
Pour compléter ces décors, j’ai aussi monté un arbre de chez Archon Studio, collé sur une base faite à partir d’un Compact Disc, pour décliner un concept que je suis en train de travailler et dont vous verrez plus prochainement.
Afin de bien intégrer l’arbre au décor, j’ai ajouté plusieurs racines, sculptées en greenstuff ou autre pâte polymère.



Et pour terminer le tour du propriétaire, j’ai trouvé quelques petits éléments de décors dans mes boîtes de chez Archon Studio. Après un peu de customisation (notamment les socles en pierre, fait avec des briques de polystyrène, comme d’habitude), je les ai peints avec les mêmes tons que le reste des décors.


J’ai de quoi maintenant remplir une table de 60×60, voire un peu plus.