Projet pour une vitrine : le cagibi des Ops

Un ami a refait son salon dernièrement, notamment en achetant une table avec un plateau en verre sous lequel il y a plusieurs petits emplacements. Pour les remplir, il a demandé à chacun de lui faire un petit cadeau à mettre dans un emplacement.

J’avais donc à trouver un cadeau qui entre dans un parallélépipède de 7cm x 5cm x 5cm.

Après quelques réflexions et en farfouillant dans ma boîte à rabiots, j’ai décidé de lui faire une sorte de cagibi avec le nom de l’équipe dont il est responsable au boulot, et des outils en référence à son logo d’équipe. Et c’était l’occasion de travailler de l’usure et la rouille…

J’ai donc créé une boite avec du carton fort, avec des renforts en papier dans les angles. Le tout peint avec plusieurs couches de noir mat pour bien fixer tout ça.

une boîte noire…

Pour l’intérieur, j’ai passé plusieurs couches de peinture craquelante dans les angles et sur le haut afin de simuler une peinture très usée. J’ai aussi collé un profilé plastique pour la plinthe et deux profilés rond en haut pour faire des canalisations. J’en ai profité aussi pour tester le pochoir que j’ai créé pour l’inscription sur le mur du fond : un pochoir découpé dans du papier et utilisé en tapotant de la peinture avec de la mousse de blister.

l’intérieur de la boîte en travaux

En parallèle de ça, j’ai préparé les outils, caisses et bidons qui viendront prendre place à l’intérieur. J’ai retrouvé ça dans une boîte de rabiots de maquettes au 1/35e, de ma période maquette militaire. La plupart proviennent d’un d’outillage, probablement Italeri, mais il y a aussi des outils en résine et d’autres en plastique d’origine inconnue. J’ai ajouté un tuyau reliant une bonbonne (d’air comprimé donc) à un outil (pneumatique donc) fait en fil de cuivre gainé. J’ai aussi ajouté un tuyau sur le bidon, fait en greenstuff avec l’outil roll maker. Le tout fixé sur un bout de grappe plastique à la superglue pour la peinture. J’en ai profité pour coller les différents outils dans la caisse.

des outils en vrac.

Pour la peinture, rien de bien nouveau. J’ai fait du weathering classique avec traces d’usures habituelles, en soulignant bien en blanc les éclats de peinture.

une bonbonne bien usée

Ensuite, j’ai essayé deux mises en scènes. La première cachait trop le travail sur la bonbonne, la second est un peu déséquilibrée, mais met plus en avant le travail de peinture. Je suis donc parti sur cette dernière.

Une fois ceci décidé, j’ai tout collé à la superglue, en ajoutant une reproduction en miniature de bouquins édités par l’équipe de mon pote. Et le travail était terminé !

Un petit projet qui sort vraiment de l’ordinaire et qui était bien rigolo à faire.

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