L’œuvre de Théodore

Au nord ouest de la forêt de Grissol se trouve la plaine appelée les marches de Grissol, marquant les dernières terres connues aujourd’hui, celles redécouvertes depuis le grand effondrement. Cette plaine est aride est désolée, hostile à la vie et l’on y trouve quelques vestiges d’occupation humaine, les ossements de bêtes formidables et une végétation étrange et torturée.

Suite à quelques échanges et achats, je me suis retrouvé en possession d’un kit de squelette de dragon de chez Citadel. Le kit est sublime et il est bien dommage, qu’à ce jour, il ne soit plus édité (je ne comprends pas la gestion commerciale des kits de décors de Games Workshop).

Comme à mon habitude, j’ai commencé par coller les différents éléments sur des socles en MDF, afin de pouvoir mettre ma texture habituelle… et aussi cacher tous ces crânes et squelettes inutiles et incongrus tout autour de chacun des éléments sur le kit d’origine.

Une fois tout ça préparé et la texture bien sèche, j’ai sous-couché tous les éléments avec de la peinture murale marron foncé mat, idée reprise de chez Noodle Wargames, et qui s’avère payante pour les décors : ce type de peinture n’est pas bien cher, est solide et a un rendu vraiment très mat. Cependant, il faut passer deux couches diluées pour bien couvrir sans tout empâter.

Une fois la peinture bien sèche (compter au moins 24h), j’ai peint les ossements en passant plusieurs brossages à sec de peinture Créalia, en terminant par de l’Ivoire PA.

Peintures passées en brossage à sec

Puis un lavis global de Mid Tone Army Painter, avant de reprendre les arêtes avec de l’Ivoire PA.

Les dents et les cornes ont reçu divers glacis afin de bien les différencier des os en les teintant d’un jaune marron.

Pour le sol, je l’ai traité comme d’habitude, avec divers tons de bruns, de verts et de beiges, passés en brossages à sec et lavis. Les pierres étant dans les tons de gris afin de les faire ressortir, et de les lier avec le reste de mes éléments de décors et socles.

Cette pièce a été très facile et très satisfaisante à peindre, cela démarre une nouvelle thématique de décors, qui peut se lier à la thématique forestière précédente, une thématique de désolations et de morts…. avec un plus gros projet à venir très bientôt ici.

PS : le titre de l’article vient de la légende de Théodore Tiron, qui pourrait être l’origine de la légende de Saint Georges.